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SecretLife

25 décembre 2008

En pleine nuit de Noël

"J'ai envie de toi. Envie d'être sur toi. Que ma queue soit dans ta chatte humide, douce et chaude.
T'embrasser et te serrer dans mes bras et tes jambes qui m'entourent.
Comme s'il fallait que le moindre centimètre carré de nos peaux soit en contact.
Ti amo Cara Mia. Je n'aime pas le dire de peur que ça devienne commun. Mais je sais que tu sais.
Je suis d'humeur fleur bleue tout en voulant lécher ta fleur jusqu'à t'en faire trembler de plaisir.
Dans cinq jours nous retrouverons ce monde dont nous seuls avons les clés." Lui - 25 décembre

1.42.35 la nuit de Noël. Ses mots s'affichent sur mon écran de téléphone. Des mots d'amour à travers le temps et les ondes, des mots de passion.. Des mots pour moi, moi seule.

Je me dis au fond que je n'aime pas le partager. Je veux sa bouche et sa peau pour moi. Egoistement.

En cette douce nuit, Sainte Nuit, il n'était qu'à moi.

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9 novembre 2008

Dimanche

Il est assoupi, là, à mes côtés, allongé sur le lit à ruminer des histoires anciennes, des amours décevantes et des regrets inutiles. C'est la nature humaine de sans cesse ne voir que le négatif à certains moments. J'ai envie de caresser sa peau d'homme buté et boudeur, de voir son sexe se dresser, de sentir ses couilles sous mes doigts, de poursuivre mon exploration en dépit de sa mauvaise humeur et de ses caprices... Il bande et gémit doucement. De longues minutes plus tard, je le prends dans ma bouche, je le suce longuement et il jouit. Jouir de la vie..
30 octobre 2008

Nirvana

Envie de lui. De sa peau. De chaleur. Qu'il me pénètre, qu'il me prenne jusqu'à la garde.
J'imagine sa main entre mes cuisses, ses doigts qui m'écartent, qui fouillent, qui cherchent le bouton déjà dur, qui entrent et ressortent mouillés de mon désir. Je m'écarte. Il lui faut trouver le rythme qui fasse jouir, pas trop vite, pas trop appuyé, léger, insistant sans être douloureux. Mon sexe est un coeur qui bat.
Je sais qu'il s'applique, qu'il est attentif à mes gémissements, à mes soupirs, à ma respiration.
Je mouille. Douce coulée de lave qui annonce l'éruption. Instinctivement, mes hanches ondulent sous ses mains comme s'il me baisait de ses dix doigts. Je laisse mon esprit s'envoler.. Lâcher prise. Abandon.

Puis l'orgasme, puissant, animal, qui vient du fond des entrailles, fulgurant. Je crie. Je râle. La vague me submerge, des étoiles envahissent le noir. Je tremble, j'entends à peine sa voix. Il me dit de me retourner, qu'il va me prendre. Il veut jouir aussi, en moi.

Nous resterons un moment allongés l'un près de l'autre, silencieux. Sa main dans la mienne. Puis, il approchera ma tête de son épaule et je me calerais là, dans le creux, à ma place...

7 octobre 2008

Résurrection

Ainsi, nous n'avons pas cédé à la facilité de la rupture définitive. Une autre chance, une dernière, pour ne pas avoir de regrets, pour ne pas avoir le remord de ne pas avoir tout tenté..
Le week end fut délicieux, musical, gastronomique et complice.

Au restaurant, nous avons mangé de la choucroute. Normal en Alsace. J'aime les endroits bien éclairés qui donnent de la beauté aux lieux et aux gens. C'était le cas.  Nous avons bu de la bière sous les lumières douces. Il était grisé et souriant. J'ai eu envie de lui à cet instant, il était si beau, si jeune, si heureux. Nous avons parlé aussi. De lui, de la vie.
Nous avons commandé un taxi, nous nous sommes embrassés devant la cathédrale.

Plus tard, nous avons fait l'amour dans la chambre d'hôtel. Passionnément.

13 septembre 2008

Fin

C'est la fin du blog "Secret Life". Je n'ai plus de mots puisque les mots, c'était notre histoire, c'était lui.

Rien à ajouter. No comment.

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12 septembre 2008

Aucun navire

"La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine".. A. Bashung

Mon coeur, mon corps, mon âme, mon esprit.. tout se rebelle. Je suis shizophrène, je vis une vie puis une autre ou ce sont les autres qui sont fous ?

Je cherche le fil, la logique, le pourquoi. Je ne comprends pas parfois. Je n'aime pas ces vies de rien, ces vies banales, sans saveur, sans passion. Je n'aime que le feu, celui qui flambe et purifie.
Je comprends les accros à la coca, à l'héro, à d'autres façons d'oublier que la terre est si terne, que les humains sont si faillibles. Je comprends l'envie du flash final, de l'oubli. Pour ne pas se salir, pour ne pas s'agenouiller, pour ne pas plier.

Je suis moi et je vous déteste tous.

26 août 2008

Enchant-amant

"Pour moi, la musique est toujours la langue qui permet de s'entretenir avec l'au-delà."
Robert Schumann - 14 août 1832

Vient le temps de l'attente, des souvenirs, des fantasmes. Dans trois jours, nous dormirons ensemble.

Nous sommes allongés sur le canapé new-yorkais, excités par le film de Tinto Brass. Sa main me caresse et je suis proche de la jouissance. Il ne semble pas  prêter attention à mon sexe ouvert, offert, mouillé. Je sais que c'est faux, qu'il bande, que, dans quelques secondes, il va suspendre le film.. Il fait juste durer le plaisir et c'est bon.
Il se glisse entre mes jambes, à genoux. Ses lèvres m'effleurent et je sens une onde parcourir tout mon ventre. Sa langue vient doucement me lécher, une langue chaude et experte. Extase. Je sais qu'il ne s'arrêtera que lorsque j'aurais joui, amant attentionné et passionné.
Je l'observe. Je vois ses cheveux, ses yeux fermés. Je m'abandonne totalement, avec confiance, avec amour.

Lorsque je jouis, violemment, brutalement, je sais que jamais encore je n'avais éprouvé ce bonheur. Il dit "je veux te prendre". Prends-moi mon amour mais surtout.. garde-moi.

17 août 2008

C'est la vie... la nôtre

"Dans le flux ondoyant
Dans la vibration sonore
Dans le souffle cosmique
De la respiration du monde
Se laisser couler,
S'abîmer
Sans conscience
Suprême volupté."     Tristan et Isolde

Nous sommes parlons longtemps dans la cuisine autour d'un petit dîner qui est déjà un Noël. Nous échangeons sur la vie, sur nos passés, sur nos espoirs. Nous sommes bien, un peu ivres, amoureux, oui tellement.
De la musique. L'envie de se serrer, de s'embrasser.
Plus tard, nous irons nous coucher, heureux. Mais mon amour a des chagrins plein la tête, des blessures, des douleurs qui le font cauchemarder et se lever. Il reviendra plus tard, calmé.
Mon instinct m'a réveillée. J'ai senti son absence et j'ai attendu son retour.
Nous avons fait l'amour. Pas baisé non, même si les gestes sont les mêmes et le plaisir aussi intense. Nous avons fait l'amour.

Il n'existe plus rien que nous deux, je me moque du monde, des gens, de ce qu'ils pensent avec leur vide. Tant pis. Tant pis pour eux. Tu es mon faiseur de rêves, mon amour de l'est, mon amour à moi. Mon fiancé.

14 août 2008

Contemplative

"La lionne ne laisse pas n'importe qui devenir son maître. Mais quand elle accepte..."   Pascal, mon ami qui me manque tant.

Nous écoutons de la musique douce dans l'ambiance tamisée du salon new-yorkais. La vodka est divine, les flammes des bougies dansent sur les murs. Il est allongé sur mes genoux, les yeux fermés. Je savoure ce moment de plénitude, ces rares moments où le bonheur est complet.
Plus tard, nous baiserons. Un peu sauvagement comme pour nous secouer de cette léthargie amoureuse.

Je veux exactement ce que j'avais vendredi soir. De l'amour, des mots, du sexe, le sourire et le désir. Je veux cela et rien d'autre. Je l'ai laissé devenir mon maître. Je veux tout. Et plus encore.

10 août 2008

Vendredi

«Il y a une grande différence entre faire bien
quelque chose, et créer véritablement.»
Haruki Muramaki - Le Passage de la nuit

Il vient me chercher à la gare et, dans la voiture, me dit que lorsque nous serons arrivés, je devrais aller directement sur le lit, sans parler.
Le jeu est excitant. Lorsqu'il ouvre la porte, il se tourne vers moi pour me rappeler la promesse.
Je m'allonge sur le lit, la chambre est plongée dans la pénombre. Il me déshabille. Je suis excitée par ses gestes brusques, par son baiser, par ses mains sur mon corps. Il vient entre mes jambes. Je sens sa langue douce et chaude m'ouvrir et me lécher. Je m'abandonne, ivre de plaisir, ivre de lui.

Nous allons baiser comme jamais. Le manque, l'envie, la joie de nous retrouver.
Nous sommes officiellement fiancés.

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